Nous venons d’apprendre, en lisant le journal Le Parisien, qu’un surveillant du collège Fournier à Orsay venait d’être condamné à 4 mois de prison avec sursis pour avoir envoyé « des photos de son sexe » à des élèves et leur avoir demandé de lui envoyer des « photos nues » !!!
Vous pouvez consulter l’article du Parisien en cliquant sur le lien ci-dessous.
L’article a été mis en ligne sur le site du journal mercredi soir. Surprise pour ceux qui l’avaient alors consulté, Ils ont pu constater ce matin que l’article avait été modifié.
Un passage dans lequel il était dit que la principale du collège avait pris la défense du surveillant, en qualifiant l’une des victimes « d’allumeuse », a été supprimé.
Contacté sur Twitter, l’auteur de l’article a confirmé ses affirmations de la veille.
Cliquer sur la photo pour l’agrandir.
Mise à jour du 16 mars 2018
L’article du Parisien a été à nouveau mis à jour aujourd’hui avec, cette fois-ci, le démenti de la principale du collège.
Orsay : un surveillant du collège Fournier condamné pour avoir obtenu des photos d’élèves nues
Jusqu’au bout, le surveillant a tenté de minimiser les faits. Ce mercredi à la barre du tribunal d’Evry (Essonne), celui qui a été décrit comme » un prédateur « , comparaissait pour avoir fait…
Si elle ne semble pas contester que les termes « allumeuse » « qui aime beaucoup les garçons » figurent au procès-verbal de son audition devant la police, la principale assure ne pas les avoir employés.
Ce que nous avons écrit hier jeudi 15 mars
Très choqués par ces propos, nous attendons d’avoir confirmation qu’ils ont bien étés tenus par une personne qui a la charge de nos enfants.
Nous rappelons que dans toute affaire de harcèlement ou viol, il y a un coupable et une victime et que c’est la victime qui doit être défendue et protégée.
Dans le cas présent le coupable est adulte et ses victimes ont 13 ans. Raison de plus pour n’accepter aucun propos pouvant laisser entendre qu’elle aient pu avoir une quelconque responsabilité dans les agissements qui ont eu lieu à leur encontre.
Dans cette affaire, au delà du scandale et la perte de confiance en l’institution pour ces jeunes victimes et leurs familles, nous pouvons nous interroger sur le recrutement de ces personnels de surveillance.
Dans l’article, le jeune homme est qualifié de « prédateur », il aurait agit pendant plusieurs mois, de septembre à janvier, en toute impunité. Une victime ayant décidé de porter plainte, la parole s’est libérée, mais à quel prix ?
Ne pas en rester là
Nous savons que bien souvent les victimes restent muettes, par exemple en matière de harcèlement scolaire près d’une victime sur 2 n’en parle à personne.
Nous pouvons, de fait, aisément nous interroger sur le nombre de victimes, la peur, la honte, la culpabilité ont peut-être amené d’autres jeunes filles au silence.
Ce jeune homme a t-il été en contact avec d’autres enfants avant la révélation de ces agissements au sein du collège Alain Fournier ?
Dernière minute
D’après des retours qui nous sont parvenus, le surveillant, en plus des 4 mois avec sursis, aurait été condamné à un suivi psychologique et deux ans de mise à l’épreuve.
La fille de la principale du Collège nous écrit
Nous reproduisons le message reçu sans en changer une ligne.
Nous démentons formellement toute intention de nuire et toute attaque personnelle et nous laissons l’auteure de ce texte seule responsable de ses accusations à notre encontre.
Bonjour Monsieur, Je suis la fille de la principale du collège que vous accusez vivement sur tous les comptes facebook dont vous êtes membres (d’ailleurs je remarque que bizarrement, ma demande pour rejoindre le groupe « Tu sais que tu viens d’Orsay quand » n’est pas acceptée. Peut-être préférez-vous continuer votre travail de destruction sans que je puisse intervenir pour donner aux Orcéens la VRAIE version des faits, vous qui êtes administrateur de ce groupe et qui contrôlez ceux qui le rejoignent… ou pas. Je vous contacte sur votre messagerie privée. Dans un premier temps. Je vous invite bien évidemment si vous le souhaitez à rendre publics mes propos. Ce que vous ne ferez pas, cela risquerait de perturber votre petite cabale. Je vois très clair dans votre jeu. D’ailleurs vous en avez trop dit sur votre compte personnel. Vous tentez de démolir la réputation d’une potentielle adversaire politique. Et c’est bien là le problème. Vous n’en avez rien à faire des victimes. Vous voulez faire du mal. Vous êtes immonde Monsieur. Vraiment. Vous parlez sans savoir. Vous accusez à tort. Vous n’avez aucune idée de ce qu’il s’est passé. Vous ne savez pas que la principale gère cette affaire depuis des semaines, que c’est elle qui a recueilli les témoignages des victimes. Qui les a rassurées en leur disant que tout irait bien pour elles mais que c’était important que ce jeune soit puni pour ce qu’il avait fait. Que c’est elle qui a contacté leurs familles. Qui les a mis en relation avec le commissariat. Qui a fait le lien avec la police pendant toute l’enquête. Qui a fait en sorte que rien ne s’ébruite pour protéger les jeunes filles. Qu’elle a passé des heures au poste de police pour faire en sorte que ce jeune soit condamné. Vous la faites passer pour une complice de ce jeune homme alors que c’est grâce à son aide qu’il a pu être arrêté. C’est indécent. Les propos qui lui sont prêtés sont des mots qu’elle n’a jamais prononcés. JAMAIS. D’ailleurs, Monsieur, elle n’a jamais signé aucune déposition. Aucune. Aucun procès verbal. Jamais relu aucun document communiqué au juge. Elle est tombée des nues en apprenant cela. Elle souhaite passer à autre chose. Pas pour elle, mais pour ces jeunes filles. Vous remuez la merde Monsieur. Et on dirait que ça vous fait plaisir. Que vous utilisiez le conditionnel ou pas, vous salissez une personne avec une grande conscience professionnelle qui fait un travail exemplaire depuis des dizaines années et qui a aidé énormément de jeunes en difficulté. Une personne soutenue par sa hiérarchie de surcroît, comme vous l’avez lu. Je vous demande de cesser ce travail de démolition. Sinon, et parce que vous attaquez une personne que j’aime, que je respecte énormément pour tout le travail qu’elle fait pour ces jeunes collégiens, on parlera très vite de propos diffamatoires, Monsieur. Conditionnel ou pas croyez-moi.
Anne Graveleau
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