Comme le stipule cet article du Parisien daté du 14 avril 2017, la ville des Ulis a voté, lors de son dernier conseil municipal, une motion demandant aux communes d’Orsay et de Bures-sur-Yvette l’ouverture de quatre rues actuellement fermées par nos deux communes.
La motion n’est pas encore disponible sur le site internet de la ville des Ulis mais on comprend de l’article que, concernant Orsay, les avenues concernées seraient celles des hirondelles et de l’épi d’or (qui se termine par l’allée Alfred Pohu).
La volonté des Ulis de demander l’ouverture des rues de Mondétour est notifiée dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) que la commune à arrêté le 21 septembre 2016.
Vous pouvez consulter le document dans son intégralité en cliquant sur le lien ci-dessous.
Cette notification a entraîné une réaction des élus Orcéens à la communauté d’agglomération qui, pour cette raison, se sont abstenus de donner un avis favorable au projet de PLU de la commune des Ulis.
Vous pouvez consulter le document dans son intégralité en cliquant sur le lien ci-dessous.
Il est bon d’expliquer à la Maire des Ulis que l’unique raison qui justifie le maintien de la fermeture de nos rues est la sécurité routière.
La raquette de Mondétour n’est déjà pas dimensionnée pour accueillir le nombre de voitures qui y circulent quotidiennement, il serait irresponsable d’en augmenter le trafic.
Nous lui suggérons, pour qu’elle comprenne la dangerosité de nos rues, de se rendre à l’angle de l’avenue des cottages et du boulevard de Mondétour où un petit mémorial rappelle aux riverains qu’un jeune homme de 22 ans y a perdu la vie il y a quelques années.
Pour rassurer les habitants de Mondétour, la Maire des Ulis n’a aucun moyen de contraindre notre commune à ouvrir ses rues.
Les murets sont situés sur le territoire d’Orsay, elle ne peut donc les faire enlever.
Quant à la menace de « fermer des accès piétons, comme celui de l’avenue de l’Épi d’Or à Orsay pour empêcher les riverains d’aller à Carrefour à pied », elle n’est pas crédible une seule seconde et ce pour trois raisons évidentes :
1) La fermeture empêcherait également les riverains des Ulis de se rendre à l’école de la Queue d’Oiseau à pied.
2) Cela augmenterait le trafic automobile dans les rues de la Queue d’oiseau.
Deux changements qui risqueraient de ne pas plaire aux Ulissiens concernés.
Quant à la troisième raison pour laquelle nous sommes convaincus que jamais personne n’osera fermer les accès piétons entre Mondétour et les Ulis, il s’agit tout simplement d’une citation de Françoise Marhuenda, Maire des Ulis :
« C’est comme ça qu’on forme des ghettos, en fermant des rues ».
Ajout du 05 septembre 2017
La Maire des Ulis a bien mis sa menace a exécution et donc, selon ses propres dires, « formé un ghetto ».
Faisons notre mea culpa. Nous avons eu tort de penser que la raison l’emporterait. Malheureusement, pour parodier une célèbre phrase de Michel Audiard :
Les politiques ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait!