Si les Français ont qualifié Emmanuel Macron pour le second tour des élections présidentielles, les Orcéens l’ont pratiquement plébiscité.
Avec 3384 voix et 36,3% des suffrages, il fait mieux que les candidats arrivés en tête sur notre commune lors des élections précédentes : François Hollande en 2012 (2975 voix et 33,95% des suffrages), Ségolène Royal en 2007 (2995 voix et 30,91% des suffrages) ou Lionel Jospin en 2002 (1346 voix pour 19,56% des suffrages).
François Fillon prend la deuxième place avec 2054 voix et 22% des suffrages.
Il est intéressant de noter que ce score est à rapprocher du nombre d’électeurs qui ont participé à la primaire de la droite et du centre en novembre 2015 (1973 au premier tour et 2018 au second) de Valérie Pécresse aux régionales de 2015 (1713 voix), De Francisque Vigouroux aux départementales de 2015 (1645 voix) et de Raymond Raphael aux municipales de 2014 (1992 voix).
Sur notre commune, la droite républicaine semblerait donc se heurter depuis des années à un plafond de verre fixé autour des 2000 électeurs.
A la troisième place les Orcéens ont offert à Jean-Luc Mélenchon un score conforme à la moyenne nationale (1741 voix pour 18,7% des suffrages).
Attention cependant à ne pas en tirer de conclusions hâtives pour les législatives.
Si les profils et les idées ne sont certes pas comparables, la situation du candidat de la France Insoumise se rapproche de celle de François Bayrou en 2007.
Un candidat avec une forte personnalité qui apporte une énorme pluvalue à celle de son mouvement.
Ainsi, en 2002, François Bayrou avait convaincu 2483 Orcéens (pour réaliser 25,63% des suffrages) tandis qu’un mois plus tard, le candidat du MoDem n’en réunissait plus que 1035 (13,92% des suffrages).
Vous pouvez consulter l’ensemble des résultats, bureau par bureau, en cliquant sur le lien ci-dessous.
On notera enfin que Marine Le Pen a perdu une centaine d’électeurs par rapport à 2012 (596 voix et 6,4% des suffrages contre 699 voix et 7,98% des suffrages en 2012).